jeudi 8 août 2013

L'écume des jours - Michel Gondry




Résumé : L’histoire surréelle et poétique d’un jeune homme idéaliste et inventif, Colin, qui rencontre Chloé, une jeune femme semblant être l’incarnation d’un blues de Duke Ellington. Leur mariage idyllique tourne à l’amertume quand Chloé tombe malade d’un nénuphar qui grandit dans son poumon. Pour payer ses soins, dans un Paris fantasmatique, Colin doit travailler dans des conditions de plus en plus absurdes, pendant qu’autour d’eux leur appartement se dégrade et que leur groupe d’amis, dont le talentueux Nicolas, et Chick, fanatique du philosophe Jean-Sol Partre, se délite.

Je continue d'essayer de rattraper le (long) retard accumulé pour le challenge ABC en rédigeant des chroniques que j'aurais dû écrire il y a quelques mois. Pour aujourd'hui ce sera donc L'écume des jours, non pas de Boris Vian mais de Michel Gondry (étant en en Bi-Technologies, je me suis payé le luxe de mettre dans ma liste des films que je projetais de voir dans le courant de l'année). J'ai vu le film deux fois, avec des personnes différentes à chaque fois, parce que je voulais leur montrer à quel point il est génial. 

Je dois commencer par vous avouer que je suis raide dingue de L'écume des jours et des livres de Boris Vian en général. Cette finesse, ce style, ces personnage si attachants, ça me fait fondre. Quand j'ai appris que ce génie du cinéma qu'est Michel Gondry projetait d'adapter au cinéma l'un de mes films préférés, j'ai d'abord commencé par être très réticente (quand on pense au carnage qu'est la première adaptation avec Jacques Perrin), tout simplement parce que l'univers crée dans ce livre dépasse les frontières de l'imagination, et donc par conséquent ne peut être montré par de simples images. Et puis après j'ai appris que Romain Duris et Audrey Tautou allaient jouer le couple phare du film, et donc j'ai attendu avec impatience la sortie nationale (parce que je suis aussi raide dingue du duo). Je vais donc commencer par dire que le choix des acteurs est absolument parfaits. Que ce soit pour Alise, Nicolas, Jean-Sol Partre, il n'y a absolument rien à redire sur le casting ou la direction des acteurs. 

En ce qui concerne le style maintenant, j'adore le parti pris par Gondry, à savoir de réaliser lui-même les effets spéciaux. Je trouve que ça donne une nouvelle dimension à la réalité, et dès le début, le soucis du réalisme s'efface et je me suis complètement prise au jeu. Je ne me disais plus du tout (intérieurement) c'est impossible, ça ne peut pas être la réalité. Tout ça n'avait plus d'importance, parce que j'ai commencé à y croire vraiment. Le choix des couleurs qui basculent petit à petit vers le noir et blanc est admirable, tellement subtil, tellement discret. La photographie est magnifique, ça vous brûle presque les yeux. Petit regret cependant, la petite souris, que j'ai trouvé moins magique que le reste du film. Moins comme je l'imaginais. Un peu trop... je ne sais pas quoi, mais un peu trop quand même. 

En définitive, c'est un coup de coeur pour Michel Gondry, dont je dois découvrir un peu plus le cinéma (surtout Eternal Sunshine of the Spotless Mind dont on me parle encore et encore !). 


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