samedi 3 août 2013

Julien Parme - Florian Zeller





Résumé : « Au risque de vous surprendre, je voudrais vous raconter ce truc incroyable qui m'est arrivé l'année dernière. C'est pas pour me vanter, mais des trucs comme ça, je vous jure, des trucs aussi incroyables que celui que je vais vous raconter, ça n'arrive pas tous les jours. Même, ça n'arrive jamais. C'est pour ça que j'en parle. Parce que moi, je ne suis pas du genre à baratiner les autres avec ma propre vie. Question de style. »

Avec humour et panache, Julien Parme, du haut de ses quatorze ans, nous entraîne dans une fugue picaresque et jubilatoire où résonnent les vertiges et les doutes des premiers instants de liberté.


Florian Zeller, c'est le blondinet qu'on voit partout à la télé, qu'on nous présente comme le nouveau Romain Gary, le mari du juge est une femme. Il paraît que ses pièces sont des chef-d'oeuvres, que ces romans sont des perles. En bref, c'est la surmédiatisation pour ce jeune auteur. Du coup, j'ai eu envie d'aller voir un peu plus en détail ce que ça donne, et si c'est vraiment si extraordinaire que ça. Julien Parme est l'un de ses premiers romans, qui a, paraît-il rencontré pas mal de succès auprès du public. C'est l'histoire d'un adolescent en rupture familiale qui fugue un jour de chez lui pour vivre une grande aventure. D'ici, l'intrigue n'a pas l'air bien originale, c'est même du revu et du re-revu.

Julien Parme veut être écrivain, confond Balzac et Flaubert et fait des fautes de français. Ce qui fait que le style est au bout d'un moment assez lourd et fatiguant. Julien Parme est prétentieux et se prend pour le roi des rois. Impossible donc pour moi de m'attacher au personnage que j'ai trouvé du début à la fin, antipathique et méprisant. Enfin le personnage a quatorze, mais veut faire croire qu'il en a vingt. Il est jeune, impétueux, et se comporte comme un gamin. On promet dans le résumé de l'humour et du panache. Si quelques réflexions m'ont fait sourire, la plupart sont tombées complètement à côté de la plaque, et le tout m'a paru bien pauvre.

En effet, si on se concentre que sur le style, on a l'impression d'un auteur parisien bien élevé qui se met dans la peau d'un jeune des cités, mais pas trop, et s'amuse à le ridiculiser en le rendant indiscutablement idiot. Je dois reconnaître que quelques lignes sont poétiques, comme des fenêtres ouvertes sur quelque chose qui pourrait être bien. Mais ces passages sont bien souvent effacés par tous les autres qui sont ridicules et font passer les jeunes hommes de quatorze ans pour stupides. En bref, ce serait plutôt un échec de lecture vu que j'ai fini livre avec beaucoup de difficultés parce que je ne suis pas du tout rentrée dedans. Et je ne suis pas prête de relire du Florian Zeller (et puis rien que la couverture, ça fait un peu l'auteur qui se prend pour le nouveau Goncourt et qui met sa photo partout parce qu'en plus d'être un intellectuel, c'est aussi un mannequin beau-gosse...)

N°2 dans le Challenge ABC (lettre Z).


4 commentaires:

  1. ton article m'a fait bien rire! ^^. Moi j'ai lu seulement de cet auteur la fascination du pire et je n'ai pas tellement accroché.

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    1. Franchement, c'est rare que je m'acharne sur un livre comme ça, mais là c'était vraiment l'horreur ^^

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  2. Je te remercie d'avoir lu ce beau gosse vue que sa notoriété , au-delà des mèches, m'intrigue. Grâce à toi je ne tenterai pas l'aventure! ;)

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    1. Comme tu as pu le voir, j'ai absolument détesté ce livre. Cela dit, certains lecteurs ont adoré donc, je pense que c'est à toi de voir :)

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