lundi 5 août 2013

La Place Royale ou l'amoureux extravagant - Corneille (mini-chronique)




Résumé : Alidor aime Angélique et il est payé de retour, mais l’amour d’Angélique l’incommode néanmoins, car il ne peut se faire à l’idée du mariage qui signifierait la perte de sa liberté. Il voudrait que celle-ci se donne à son ami Cléandre. Il la convainc faussement, pour la décider, de son infidélité grâce à une fausse lettre. Lorsque Angélique s’éloigne de lui, comme prévu, mais pour se rapprocher de Doraste et non de Cléandre, comme il le veut, il la séduit à nouveau pour se faire donner un rendez-vous. Alidor a imaginé de faire enlever Angélique par Cléandre lorsqu’elle se rendra au rendez-vous.

Cette chronique sera courte, on va dire que ce sera en fait plutôt un pense-bête pour me souvenir un peu de cette lecture. D'abord je dois commencer par vous dire que j'ai vu cette pièce il y a deux ans dans une formidable adaptation d'Eric Vigner (et je pèse mes mots). C'est l'une des comédies de Corneille les moins connues car moins jouée (contrairement au Cid par exemple). Au niveau du style, j'ai pas grand chose à commenter, mis à part que c'est écrit en vers, avec très peu de didascalies. En cinq actes, l'intrigue est d'ordre amoureux, et c'est d'ailleurs assez étonnant de voir que les préoccupations des jeunes gens sont à peu près les mêmes qu'aujourd'hui: la peur de l'engagement, de l'amour non réciproque... Je vais pas faire une analyse de vingt lignes sur le propos, le fait est que c'est léger, plaisant, sans prétention. L'histoire se déroule dans la Place Royale à Paris. Chaque personnage semble posséder ses parts d'ombre et de lumière si j'ose dire.

Petite remarque : c'est fou comme certains propos sont "misogynes", à plusieurs reprises Angélique est comparée par Alidor, Cléandre et même Doraste à un "bien" à se partager. Un peu déroutant quand même...

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